Mohammad Sargazi, député iranien et président de la commission judiciaire et légale du Parlement islamique, a lancé un avertissement ferme aux trois pays européens – Royaume-Uni, France et Allemagne – qui ont menacé d’activer le mécanisme de déclenchement (« mécanisme de l’arme nucléaire »). Lors d’une interview accordée à la chaîne Al-Mayadeen, il a souligné que la décision de sortir du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) est actuellement en cours d’examen par les organes compétents iraniens et sera prise en fonction des comportements des pays européens, dans le but de protéger les intérêts nationaux.

Le président de la commission a mis en garde contre les graves conséquences de l’activation de ce mécanisme, notamment la rupture des négociations en cours avec les pays européens. Selon lui, cette mesure entraînerait de nombreux effets négatifs et mettrait fin aux dialogues diplomatiques, ce qui ne servirait pas les intérêts de la région ni ceux des parties impliquées.

Concernant la suspension de la coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et les accusations d’espionnage portées contre cette organisation, Sargazi a affirmé que les actes d’espionnage des pays hostiles contre l’Iran constituent un crime selon le droit international. Il a annoncé que des actions judiciaires seront engagées et que l’Iran collaborera avec toutes les juridictions compétentes pour poursuivre ces infractions. Il a également dénoncé l’hypocrisie des institutions internationales qui, tout en prônant les droits de l’homme, servent en réalité les intérêts des puissances dominantes.

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