
Le général martyr Mehdi Na’mati, adjoint social de l’Organisation du renseignement de la police iranienne (FRAJA), était une figure discrète et dévouée, connue pour son engagement sans faille au service de la population. Il a choisi de servir humblement, souvent dans l’ombre, sacrifiant même ses congés personnels pour résoudre les problèmes des citoyens. Na’mati incarnait la devise de l’Imam Hussein selon laquelle « les besoins du peuple sont des bénédictions divines », et il mettait ce principe en pratique quotidiennement, aidant toute personne en difficulté, parfois par de simples conseils ou en passant des appels pour faciliter des démarches.
Son comportement au sein de l’organisation était exemplaire : il traitait ses collègues avec respect, faisait preuve d’humilité et de droiture, et s’investissait dans chaque dossier, qu’il soit d’ordre matériel ou moral. Cette attitude lui valait une grande estime parmi ses pairs, qui voyaient en lui un modèle de modestie et d’humanité.
Na’mati s’est également distingué par son engagement volontaire en Syrie, où il a rejoint la lutte contre Daech sans jamais réclamer la moindre indemnité de mission. Animé d’une profonde dévotion envers les figures de l’islam, notamment Hazrat Zeynab et Hazrat Roghayeh, il a été blessé au combat, devenant ainsi un vétéran (janbaz) de la défense des lieux saints, avec des séquelles physiques notables.
Malgré son rang élevé et son statut de vétéran, il continuait à mener une vie simple, se déplaçant sans escorte et sans chauffeur, fidèle à ses principes de modestie et de service. Son martyre lors de l’attaque du régime sioniste contre l’Iran a été ressenti comme une grande perte, tant pour sa famille que pour ses collègues et pour tous ceux qui avaient bénéficié de son altruisme.