Gholamreza Amirkhani, président de l’Organisation des Archives et de la Bibliothèque nationale d’Iran, a annoncé des avancées significatives dans la numérisation et la catalogage des manuscrits anciens, avec plus de 90% des collections déjà accessibles aux chercheurs. Par ailleurs, des efforts similaires sont en cours pour les publications et documents historiques, renforçant ainsi la préservation et la diffusion du patrimoine culturel iranien.

Un projet majeur en cours est la mise en service prochaine du bâtiment du 30 Tir, qui deviendra la deuxième bibliothèque nationale à Téhéran, prévue pour la fin de l’année. Cette nouvelle infrastructure permettra d’accroître les capacités de conservation et d’accueil des chercheurs.

Sur le plan de la diplomatie culturelle, Amirkhani a souligné que la priorité est donnée à la région d’Asie centrale et à l’« Iran culturel », englobant des pays comme l’Ouzbékistan, le Kazakhstan, l’Arménie, le Turkménistan, le Kirghizistan, la Géorgie et la Russie. En outre, des pays arabes, notamment l’Irak et l’Égypte, ainsi que l’Inde, le Pakistan et le sous-continent indien, sont également ciblés pour renforcer les échanges culturels.

Dans cette optique, la Bibliothèque nationale d’Iran a invité des hauts responsables culturels saoudiens à visiter ses installations, avec des programmes en cours pour concrétiser cette visite. Par ailleurs, des échanges de collections sont envisagés avec des institutions européennes, notamment la Bibliothèque nationale de France, portant sur des thématiques liées à l’Iran, à l’islam et à la révolution islamique.

Ces initiatives témoignent d’une volonté affirmée de promouvoir la culture iranienne à l’international, de renforcer les liens interculturels et de valoriser le patrimoine commun à travers des collaborations scientifiques et culturelles.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *