
Azadaran-é Bayal, ou Les Endeuillés de Bayal, est un recueil de huit nouvelles écrit par l’écrivain contemporain Gholam Hossein Sa’edi. Le livre a été publié en 1964. Azadaran-é Bayal est un mélange de réalisme, de symbolisme et de réalisme magique, qui mêle des éléments réels à des éléments surnaturels. Bayal est un village imaginaire où les habitants vivent de manière primitive. Le village semble retiré et isolé, et ses habitants sont pauvres et superstitieux.
Gholam Hossein Sa’edi, également connu sous le nom de Gowhar Morad, est un écrivain, dramaturge et psychologue iranien des années 1960. Il est considéré comme le précurseur de la littérature rustique en Iran. Sa’edi met en scène le triste monde des gens pauvres, envahi de superstition, d’illusion et de crainte.
Les huit nouvelles ont pour thèmes :
la mort et les cérémonies de deuil ;
la crainte et l’illusion, causées par l’ignorance et la superstition ;
la maladie et l’agonie, à la fois physiques et mentales ;
la répétition et l’absurdité de la vie des villageois ;
la pauvreté et la frustration.
La quatrième nouvelle de ce recueil est intitulée La Vache. C’est un récit célèbre et touchant ; Dariush Mehrjouei a réalisé un film du même nom, basé sur cette histoire. Mashd Hassan, l’un des habitants de Bayal, ne possède qu’une vache dans la vie. Il aime son animal comme s’il s’agissait de son propre enfant. Sa’edi met en lumière l’attachement excessif de l’homme à ses biens les plus précieux, au point que, lorsque sa vache meurt soudainement, Mashd Hassan refuse d’y croire. Il sombre dans la folie et finit par s’identifier lui-même à sa vache : il pense être devenu la vache de Mashd Hassan.