En Iran, un dispositif innovant permettant de traiter l’infertilité a été développé sans recours à la centrifugation, utilisant la technologie nanométrique pour séparer avec précision les spermatozoïdes sains. Ce produit a été créé grâce au retour d’un talent iranien formé au Royaume-Uni, soutenu par le programme « Connect ». Selon Adel Ghiyas, directeur général d’une entreprise nanotechnologique, deux nouveaux produits basés sur des technologies avancées ont été introduits pour la séparation de cellules de sperme de haute qualité. L’un d’eux est un appareil jetable qui réalise automatiquement, en 30 minutes, la sélection des spermatozoïdes dans un environnement fermé, sans intervention directe de l’utilisateur.
Contrairement aux méthodes traditionnelles utilisant la centrifugation, souvent dommageable pour les cellules, ce dispositif préserve la qualité cellulaire, améliorant ainsi l’efficacité thérapeutique. La technologie nanométrique a permis d’ingénier la surface interne de l’appareil pour optimiser la séparation cellulaire, exploitant le rapport surface/volume élevé à l’échelle microscopique.
Malgré les nombreux défis réglementaires et administratifs rencontrés, notamment en matière de certification et d’homologation, l’entreprise bénéficie du soutien du programme « Connect » et du comité nanotechnologique, qui facilitent le développement et la commercialisation. Adel Ghiyas souligne que la complexité des processus réglementaires reste un obstacle majeur pour les jeunes entreprises innovantes, ralentissant leur accès au marché.
Il propose que des experts soient intégrés directement dans les entreprises pour accompagner ces démarches et accélérer les procédures. Il espère que la collaboration entre les acteurs technologiques et les institutions de soutien s’intensifiera, notamment dans les domaines de la santé et des nanotechnologies, afin de favoriser l’émergence de solutions innovantes au service du système de santé iranien.
