Pendant la guerre récente entre l’Iran et le régime israélien, des crises profondes se sont manifestées au sein de la société israélienne, bien que ces troubles soient passés relativement inaperçus dans le flot des informations sur les combats. Ces tensions trouvent leur origine dans la nature même de cette société, qui est une construction relativement récente, composée de communautés diverses venues d’Occident et d’Orient, sans racines historiques ou culturelles communes solides. Cette absence d’identité partagée engendre un manque de cohésion sociale et provoque des divisions internes profondes.

L’une des manifestations les plus visibles de ces fractures est le racisme institutionnalisé, notamment envers les migrants non-juifs, comme les travailleurs chinois, qui ont été exclus de l’accès aux abris anti-missiles lors des attaques iraniennes. Ce traitement discriminatoire a suscité la colère et le ressentiment de ces communautés, réduisant leur sentiment d’appartenance à la société israélienne. Malgré leur rôle essentiel dans l’économie, ces migrants restent privés de droits égaux, ce qui accentue les tensions sociales.

Par ailleurs, les attaques répétées ont provoqué des perturbations économiques majeures : infrastructures endommagées, pénuries de missiles intercepteurs, fermeture des écoles, interdiction des rassemblements publics et annulation des vols dans les principaux aéroports. Ces difficultés ont exacerbé le mécontentement populaire, en particulier parmi les groupes marginalisés et les minorités ethniques, qui souffrent davantage de la rareté des ressources et des restrictions d’accès aux services de base.

Ainsi, loin de renforcer l’unité nationale, la guerre a révélé et amplifié les divisions internes en Israël, contrastant fortement avec la solidarité observée en Iran, où la population a manifesté un soutien unanime à son pays.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *