Atefeh Alipour, docteure en biotechnologie diplômée d’une université japonaise, a choisi de revenir en Iran après onze années passées au Japon. Grâce au programme national d’attraction des talents de la Fondation nationale des élites, elle a pu s’installer à nouveau dans son pays natal et y fonder une entreprise innovante dans le domaine de la santé. Dès le début, sa société s’est distinguée, notamment pendant la pandémie de Covid-19, en produisant des désinfectants et en développant des kits et écouvillons pour le prélèvement et le diagnostic, devenant ainsi l’une des entreprises pionnières dans la lutte contre le virus en Iran.

L’entreprise d’Atefeh Alipour a été reconnue comme l’un des quatre projets nationaux d’excellence en 2020 et a reçu plusieurs distinctions scientifiques. Après la pandémie, elle a orienté ses activités vers le développement de produits pharmaceutiques et de compléments alimentaires à base de plantes, dont un exosome naturel pour la croissance des cheveux et la santé de la peau, ainsi que des cocktails pour réduire le cholestérol et la glycémie.

Son retour n’a pas été sans difficulté, notamment en ce qui concerne l’adaptation psychologique et culturelle au contexte iranien après une longue absence. Elle souligne l’importance d’un accompagnement structurel, culturel et psychologique pour les talents de retour au pays. Elle salue le rôle positif de la Fondation nationale des élites et de la vice-présidence scientifique, qui, contrairement à d’autres administrations, ont su accueillir les scientifiques rapatriés avec professionnalisme et respect, facilitant ainsi leur intégration et leur contribution au développement scientifique national.