Le roman intitulé La Terre brûlée est l’un des ouvrages importants de la littérature persane contemporaine. Il a été publié en 1982, pendant le conflit entre l’Iran et l’Irak. Dans cet ouvrage, l’écrivain reflète les premiers jours de la guerre et s’inspire également de ses expériences personnelles.

Ahmad Mahmoud est né à Ahvaz, une ville située au sud de l’Iran, dans la province du Khouzistan. En effet, l’écrivain, qui a lui-même expérimenté l’atmosphère lugubre de la guerre, choisit de l’utiliser comme toile de fond pour son roman.

Le thème principal du roman est la résistance du peuple face à l’invasion du régime baasiste irakien. Le récit est raconté à la première personne du singulier, par Khaléd, le personnage principal et protagoniste du roman. Ce choix narratif permet aux lecteurs de croire davantage à l’histoire et de ressentir de la sympathie pour les personnages qui subissent les horreurs de la guerre.

Le roman raconte l’histoire d’un homme nommé Khaléd. Il vit à Ahvaz, c’est un homme candide et ouvrier. Il tente de protéger sa famille pendant la guerre. Le roman présente ce personnage comme un homme ordinaire en quête de survie. Khaléd n’est pas un héros légendaire ; c’est justement ce qui distingue ce roman des autres ouvrages portant sur le même thème. Il est présenté comme un représentant du peuple ordinaire. La guerre a commencé : les bruits des sirènes, les bombardements, le déracinement des habitants, les files d’attente pour acheter du pain — tout cela constitue la réalité amère du quotidien. Ahmad Mahmoud adopte le point de vue du peuple sans créer de héros ni censurer la réalité.

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