
Les autorités israéliennes manifestent une inquiétude croissante face à la diffusion des images et vidéos des impacts des missiles iraniens sur leur territoire. Selon un média hébreu, plusieurs citoyens israéliens ont été arrêtés simplement parce qu’ils ont filmé ou photographié les sites touchés par les attaques. Les services de sécurité israéliens soupçonnent que ces individus pourraient agir comme des espions au profit de l’Iran, même sans compensation financière.
Cette mesure vise à créer un climat de peur et à dissuader la population de partager des preuves visuelles des dégâts causés par les frappes iraniennes. Le média souligne que, bien que filmer les événements soit devenu une habitude courante dans la société moderne, en Israël, cela est désormais perçu comme une forme de collaboration avec l’ennemi. La diffusion rapide de ces images permettrait à l’Iran d’évaluer l’efficacité de ses tirs et d’ajuster ses frappes futures pour maximiser les dégâts.
En conclusion, cette situation illustre non seulement la montée en puissance des capacités militaires iraniennes avec des drones comme le Shahed 107, mais aussi la guerre de l’information intense qui accompagne le conflit, où chaque image devient un enjeu stratégique.