
Face aux conséquences psychologiques engendrées par l’agression du régime sioniste, le ministère de la Santé iranien a mis en place un centre de gestion de la santé mentale afin de répondre aux besoins croissants de la population. Mohammad Reza Shalbafan, responsable de la santé mentale, sociale et des addictions au ministère, a expliqué que ce centre coordonne les interventions psychologiques et sociales en situation de crise, en s’appuyant sur un réseau de près de 3 000 psychologues formés à la gestion des situations d’urgence.
Ce dispositif vise à accompagner les personnes directement touchées par les événements, notamment dans la région de Téhéran, où les besoins sont les plus importants. Des équipes spécialisées interviennent sur le terrain pour évaluer les dommages psychiques, identifier les personnes en détresse et leur fournir un soutien adapté. Parallèlement, le ministère déploie des campagnes d’information et de sensibilisation pour aider l’ensemble de la population à préserver sa santé mentale, en diffusant des guides pratiques, des infographies et des contenus accessibles via les plateformes numériques.
Une attention particulière est portée aux enfants, qui vivent ces moments avec une sensibilité accrue. Il est recommandé de leur parler avec honnêteté et douceur, sans susciter de peur inutile, afin de maintenir leur confiance et leur sentiment de sécurité. Le ministère insiste sur l’importance du soutien familial pour renforcer la résilience des plus jeunes.
Enfin, le ministère met à disposition une ligne téléphonique dédiée (1480) offrant des consultations psychologiques gratuites, accessible à tous. Cette initiative témoigne de la volonté des autorités iraniennes de répondre de manière globale et coordonnée aux défis psychologiques posés par la situation actuelle.