Le projet national de protection des zones humides en Iran, qui bénéficie d’une expérience de plus de dix ans au sein de l’Organisation de protection de l’environnement, vise principalement à instaurer des moyens de subsistance durables et adaptés aux conditions de faible disponibilité en eau. Ce projet, mené en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et soutenu financièrement par le gouvernement japonais, s’inscrit dans une démarche globale de conservation environnementale et de développement socio-économique.

Depuis le début de cette coopération avec le Japon, une enveloppe de 690 millions de yens a été allouée à l’Iran pour la période 2025-2029, dont une partie est destinée à la FAO et une autre à l’Organisation de protection de l’environnement iranienne. Ces fonds sont investis dans la gestion et la restauration de zones humides majeures telles que Shadgan, Bakhtegan, Anzali et le lac Ourmia, des écosystèmes essentiels pour la biodiversité et la régulation hydrique régionale.

Le projet met un accent particulier sur la promotion de techniques agricoles durables, qui représentent la principale consommation d’eau, ainsi que sur l’instauration de moyens de subsistance compatibles avec la rareté croissante de la ressource en eau. Cette approche intégrée vise à concilier les impératifs environnementaux avec les réalités économiques et socioculturelles des communautés locales, afin d’assurer une gestion équilibrée et pérenne des zones humides.

Enfin, cette initiative illustre la nécessité d’adopter une vision holistique où l’économie, la sociologie et l’écologie sont envisagées conjointement pour relever les défis environnementaux actuels. Elle constitue un exemple concret de la manière dont la protection de l’environnement peut s’articuler avec le développement humain et social.

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