L’Iran a publié une note explicative détaillant ses observations et réserves concernant le dernier rapport du Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) présenté au Conseil des gouverneurs (GOV/2025/24). Ce rapport, intitulé « Surveillance et vérification en République islamique d’Iran à la lumière de la résolution 2231 (2015) du Conseil de sécurité des Nations Unies », fait l’objet de critiques de la part de Téhéran, notamment sur la gestion des informations sensibles et la séparation des cadres juridiques.

Dans sa note, l’Iran souligne que le rapport contient des détails superflus et des informations classifiées qui, selon l’accord de garanties (INFCIRC/214), ne devraient pas être publiées sans le consentement explicite de l’Iran. Téhéran rappelle qu’il a déjà protesté à plusieurs reprises contre cette pratique, insistant sur le respect du principe de confidentialité et la responsabilité juridique du Secrétariat et du Conseil des gouverneurs en cas de violation.

L’Iran critique également le manque de distinction entre les questions relevant de deux régimes distincts : le Plan d’action global commun (JCPOA/BRJAM) et les garanties du Traité de non-prolifération (TNP/NPT). Selon l’Iran, la fusion de ces sujets dans les rapports de l’AIEA compromet l’intégrité juridique et la stabilité normative de chaque régime. Téhéran insiste sur le fait que le JCPOA constitue un cadre politique et diplomatique unique, qui ne doit pas redéfinir les obligations issues d’autres instruments juridiques comme l’accord de garanties globales.

En conclusion, l’Iran appelle à une stricte séparation des dossiers et à un respect absolu de la confidentialité dans tous les rapports de l’AIEA, afin de préserver la confiance, la légitimité et la stabilité des accords internationaux sur le nucléaire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *