
Ce court roman a été publié en 1958 par l’écrivain contemporain Jalal Al-e Ahmad. Dans cet ouvrage, Al-e Ahmad critique le système éducatif de l’époque en Iran. En outre, il dénonce la corruption et la passivité des enseignants de l’école.
Le narrateur, un enseignant fatigué de son métier, décide de devenir directeur d’une école primaire dans un quartier pauvre. Il ignore ce qui l’attend. D’abord motivé et idéaliste, il pense pouvoir améliorer la vie des élèves. Peu à peu, il est déçu et perd ses illusions.
Il était venu chercher un soulagement, une échappatoire à l’absurdité de sa condition d’enseignant. Pourtant, il se retrouve à diriger une école dont il doit assumer la responsabilité : un principal, sept enseignants et 235 élèves. Il tente de remettre de l’ordre, mais échoue. À la fin du récit, il démissionne.
Voici un extrait du roman où le narrateur décrit l’école :
« L’école a deux étages et est nouvellement construite, abandonnée au pied de la montagne, exposée au soleil. Un riche passionné de culture a fait construire cette école au milieu de ses terres, et cela fait vingt-cinq ans que ce lieu est consacré à l’éducation pour qu’on y bâtisse une école et qu’on fleurisse le lieu. Pour que les routes seront construites et les parents achètent les terrains autour et y bâtissent des maisons, afin que leurs enfants aient un chemin court pour aller à l’école. Ainsi, la terre de cet homme devient une terre de valeur… »