
Le Golfe Persique, connu depuis l’Antiquité sous ce nom, est un symbole majeur de l’identité et de la souveraineté iraniennes, attesté par de nombreux documents historiques et cartographiques. Selon le livre Documents sur le nom du Golfe Persique, un héritage ancien et éternel, plusieurs géographes et historiens célèbres ont confirmé l’appellation « Golfe Persique » à travers les siècles. Par exemple, Sir Arnold Wilson, dans son ouvrage publié en 1928, souligne que cette voie maritime est depuis des millénaires liée à l’identité perse, et qu’aucun autre détroit n’a eu autant d’importance pour les géologues, historiens, géographes, commerçants et chercheurs.
Les historiens antiques, comme C. Edmund Bosworth, ont rassemblé les témoignages d’une vingtaine d’auteurs grecs et européens, depuis le commandant grec Nearchos (325–24 av. J.-C.) jusqu’à Pritix (1876), qui décrivent le Golfe Persique et expliquent l’origine de son nom. Les sources islamiques anciennes expliquent que cette mer, qui s’étend de l’Indus à la région de Fars (Perse), porte ce nom car la région de Fars était la plus prospère et puissante, et ses rois contrôlaient toutes les rives du golfe. Ainsi, depuis l’époque achéménide, le Golfe Persique a toujours été considéré comme une mer iranienne.
Durant l’ère achéménide, Darius Ier a fondé la première flotte maritime au monde, explorant les rivières de l’Indus jusqu’à l’océan Indien, la mer d’Oman et le Golfe Persique, et même ordonné la construction d’un canal proche du futur canal de Suez. Des inscriptions anciennes confirment cette souveraineté perse sur ces eaux. De nombreux documents, cartes et récits, datant de l’Antiquité jusqu’au XXe siècle, mentionnent sans ambiguïté le nom « Golfe Persique » ou ses équivalents dans d’autres langues.
Malgré cela, depuis une cinquantaine d’années, certains courants nationalistes arabes ont tenté d’imposer le terme « Golfe arabe », une dénomination contestée par les historiens et la communauté internationale. L’Iran continue de défendre fermement le nom historique du Golfe Persique, appuyé par plus de 25 000 documents et cartes anciennes. Des figures historiques comme Ptolémée, considéré comme le père de la géographie, ont également utilisé ce nom dans leurs atlas, confirmant son authenticité.