
Le conseiller culturel de l’Iran en Autriche a souligné le rôle déterminant des universités et des centres de recherche dans le renforcement des liens scientifiques et culturels entre les deux pays. Selon lui, ces institutions ne se contentent pas de transmettre le savoir : elles créent un espace de dialogue, d’innovation et de coopération, favorisant la compréhension mutuelle et l’enrichissement des sociétés. Les échanges académiques, les projets conjoints et les séminaires internationaux permettent de dépasser les frontières nationales et de tisser des réseaux durables entre chercheurs, étudiants et artistes.
Parmi les exemples les plus réussis de cette coopération figurent les projets communs dans les domaines de la philosophie, de la littérature et de la musique. L’Institut d’études iraniennes de l’Académie autrichienne des sciences, par exemple, mène des recherches de pointe sur la culture persane, en s’appuyant sur des approches philologiques et historiques pour explorer les processus culturels iraniens à travers l’Asie. De tels partenariats ont permis de valoriser le patrimoine intellectuel et artistique de l’Iran, tout en l’inscrivant dans une perspective comparative et internationale. Les travaux conjoints sur la musique, la poésie et la philosophie favorisent l’émergence de nouvelles méthodes d’analyse et la préservation d’un héritage commun, comme en témoignent les recherches sur la musique persane et la littérature comparée.
Cette dynamique de collaboration contribue non seulement à l’avancement des connaissances, mais aussi à la construction de passerelles culturelles solides, essentielles dans un monde en mutation. Elle montre que la science et la culture, portées par des institutions engagées, restent des vecteurs puissants de rapprochement entre les peuples.