Lors d’une audience devant la Cour internationale de Justice (CIJ) à La Haye, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a fermement déclaré que tous les États et institutions internationales sont légalement tenus de cesser toute forme d’aide, directe ou indirecte, au régime occupant israélien. Il a souligné que la prolongation de l’occupation des territoires palestiniens constitue une violation manifeste du droit à l’autodétermination du peuple palestinien, droit qu’il n’a jamais pu exercer depuis des décennies.

Le représentant iranien a rappelé que la situation actuelle en Palestine, notamment à Gaza, s’accompagne de destructions sans précédent et d’un lourd tribut pour les civils, en particulier les enfants. Il s’est appuyé sur des rapports des Nations Unies et de l’Organisation mondiale de la santé pour illustrer l’ampleur de la crise humanitaire. Selon lui, la communauté internationale doit non seulement s’abstenir de reconnaître la légalité de l’occupation et de ses conséquences, mais aussi coopérer activement pour mettre fin à toute situation illégale découlant de la politique d’occupation et des changements démographiques imposés, notamment à Jérusalem.

L’Iran a ainsi appelé la CIJ à rappeler à tous les membres des Nations Unies leurs obligations : ne pas aider ni reconnaître l’occupation, et agir de manière efficace pour restaurer le droit du peuple palestinien à l’autodétermination. Selon le diplomate iranien, la Cour a un rôle historique à jouer pour consolider la primauté du droit sur la force et redonner espoir à un peuple privé de justice depuis trop longtemps.

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