
L’Iran s’impose progressivement comme un acteur majeur dans le domaine de la thérapie génique et cellulaire au Moyen-Orient. Selon le secrétaire du Quartier général de la biotechnologie, le pays est en passe de devenir une référence dans ce secteur de pointe. Cette ambition se concrétise déjà par des avancées notables : le traitement de patients par des virus thérapeutiques a débuté, avec une sélection de cas et des premiers résultats couronnés de succès.
Le secteur de la biotechnologie en Iran connaît une croissance rapide, soutenue par une stratégie nationale ambitieuse qui vise à placer le pays parmi les leaders mondiaux. L’Iran figure déjà parmi les cinq premières puissances biotechnologiques d’Asie et se classe au huitième rang mondial pour la production de biopharmaceutiques. Les investissements massifs dans la recherche, l’innovation et la formation ont permis de franchir des étapes majeures, notamment dans la production de médicaments issus des biotechnologies et dans le développement de traitements de pointe comme la thérapie cellulaire et génique.
L’approbation de produits de thérapie cellulaire par les autorités sanitaires iraniennes et l’entrée de certains traitements géniques en phase d’essais cliniques témoignent du haut niveau scientifique atteint par les chercheurs iraniens. Près de 99 % des médicaments consommés dans le pays sont aujourd’hui produits localement, grâce à des entreprises innovantes et à une technologie maîtrisée. Cette dynamique s’accompagne d’une hausse significative des exportations de médicaments, qui ont progressé de près de 20 % sur un an.
L’Iran mise désormais sur l’utilisation de virus modifiés pour traiter certaines maladies complexes, une approche innovante qui ouvre la voie à des solutions thérapeutiques jusque-là inaccessibles. Cette stratégie, alliant expertise scientifique et volonté politique, positionne le pays comme un pôle d’excellence en thérapie avancée, avec l’ambition de rayonner au-delà de ses frontières et de devenir une référence pour la région et le monde.