Le Centre d’Information Financière de la République islamique d’Iran a officiellement communiqué le lancement du premier programme d’action national visant à lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Cette démarche s’inscrit dans la mise en conformité avec les normes internationales, notamment celles définies par le Groupe d’action financière (GAFI), qui établit des standards mondiaux pour prévenir l’utilisation abusive des systèmes financiers à des fins criminelles.

Le programme d’action iranien vise à renforcer les politiques et les mécanismes de contrôle pour identifier, surveiller et prévenir les flux financiers illicites. Il comprend l’évaluation des risques, la coordination entre les différentes autorités nationales, ainsi que la mise en œuvre de mesures préventives dans les secteurs financiers et non financiers. Cette initiative permet à l’Iran de mieux détecter les opérations suspectes, de faciliter la coopération internationale et d’améliorer la transparence sur les bénéficiaires effectifs des transactions financières.

Le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme représentent des menaces majeures pour la stabilité économique et la sécurité nationale. En adoptant ce programme, l’Iran s’engage à criminaliser ces infractions conformément aux conventions internationales, à appliquer des sanctions ciblées et à renforcer les capacités des autorités chargées des enquêtes et poursuites. Le programme inclut également des mesures pour contrôler les organismes à but non lucratif et les secteurs vulnérables, afin d’éviter leur exploitation à des fins terroristes.

Ce premier programme d’action ouvre la voie à une meilleure intégration de l’Iran dans le système financier mondial, tout en répondant aux exigences des partenaires internationaux. Il facilite également la coopération avec les organismes régionaux et mondiaux, tels que l’ONUDC et le GAFI, dans la lutte contre les crimes financiers. La mise en œuvre effective de ce programme est essentielle pour renforcer la confiance des investisseurs et garantir la sécurité économique du pays.

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