Masoud Pezeshkian, cet après-midi dimanche, dans une conversation téléphonique avec Emmanuel Macron, le président français, a évoqué l’agression récente des États-Unis contre les installations nucléaires de notre pays, considérant cette action comme un symbole clair de l’insincérité et du manque de fondement des revendications américaines concernant le dialogue et la paix.
Le président de notre pays a souligné lors de cet appel : « Nous avons parlé de confiance dans les négociations avec les États-Unis, mais ceux-ci disaient autre chose à la table des négociations, tout en agissant différemment en attaquant nos installations nucléaires ; comment peut-on faire confiance à un tel gouvernement ? »
Pezeshkian a ajouté, en faisant référence au processus des négociations passées : « Les Américains prétendaient d’abord qu’ils cherchaient uniquement à s’assurer que le programme nucléaire iranien était pacifique. Nous avons accueilli le dialogue, mais par la suite, non seulement ils ont agi à l’opposé, mais en parfaite coordination avec le régime sioniste, ils ont attaqué nos installations au milieu des négociations. Cela alors qu’ils avaient précédemment affirmé qu’ils n’avaient joué aucun rôle dans l’attaque israélienne contre l’Iran. »
Le président iranien a insisté sur le fait que la République islamique d’Iran n’a jamais commencé de guerre, précisant : « Nous avons été victimes d’une agression militaire et nous nous défendons avec fermeté. Nous avons toujours déclaré que nous sommes prêts à interagir et à dialoguer dans le cadre des lois internationales, mais l’autre partie, au lieu d’accepter la logique, exige la soumission du peuple iranien. Notre peuple ne se soumettra jamais à la force et à l’intimidation, et il est naturel qu’il réponde de manière appropriée à l’agression. »
Pezeshkian a déclaré que la diplomatie doit être fondée sur une confiance mutuelle, notant : « La diplomatie n’est valide que lorsque les deux parties respectent leurs engagements, et non pas lorsqu’elles attaquent l’autre partie pendant les négociations et détruisent la confiance. »S’adressant au président français, il a déclaré : « Nous considérions la France comme un pays respectueux des règles démocratiques et espérons que cette perception ne sera pas ternie par les actions du gouvernement français. »
En réponse à la demande de Macron concernant la retenue de l’Iran face à l’agression militaire des États-Unis, Pezeshkian a précisé : « Les États-Unis nous ont attaqués ; que feriez-vous si vous étiez dans une telle situation ? Naturellement, ils doivent recevoir une réponse à leur agression. »
Pezeshkian a souligné l’approche principielle de la République islamique d’Iran envers une interaction constructive avec l’Europe, ajoutant : « Nous avons toujours exprimé notre disponibilité pour le dialogue et l’interaction avec l’Europe et n’avons jamais abandonné la voie diplomatique, car nous croyons que personne ne sera lésé par le dialogue. Nous avons déclaré sincèrement que nous ne cherchons ni la guerre ni les armes nucléaires, ni l’insécurité dans la région ; la paix et la tranquillité sont les fondements du progrès et du développement. »
Lors de cette conversation téléphonique, le président français a également exprimé sa volonté de poursuivre la voie diplomatique, déclarant : « La France est toujours prête à avancer dans les négociations avec la République islamique d’Iran et continuera ses efforts pour arrêter les conflits et restaurer la stabilité. »
